HISTOIRE DE L´ABATTAGE ARTISANALE DU COCHON


L’abattage du cochon est faite, d’habitude à l’époque de Noël, à la nouvelle année ou alors début janvier ou à la Toussaint. Habituellement, on attend aussi le dernier quartier de la lune. 
Les cochons étaient engraissés avec du maïs, de la farine de maïs, des choux, des citrouilles, etc. ... 
Les cochons prennent à peu près dix à douze mois avant l´abattage. 
Il ya toujours exister un rituel entre toute la famille et les amies pour le jour de l´abattage du cochon. 
L’abattage est toujours faite le matin. 
Les hommes qui faisaient l’abattage, d’habitude, mangeaient «broas de milho» du pain de maïs, des olives, de la morue ou des sardines grillées, avec un petit verre de vin rouge ou de l’eau de vie. 
Après ont commençais l’abattage. 
Les hommes attachaient une corde à une des pattes antérieures de l’animal et l’ «arganel» une sorte de museaulière que l’on mettait sur le museau du cochon pour qu’il ne morde pas. 
Après, deux à quatre hommes prenaient le cochon et le plaçaient sur une petite table en bois appropriée à l’abattage, alors, après l’avoir mis sur la table, on frappait directement au coeur du cochon avec un couteau large. 
À ce moment les femmes commençaient à aider les hommes. Elles prenaient une bassine et la plaçaient sous la plaie pour récupérer le sang du cochon pour la cuisine de la charcuterie de sang et de riz «morcela» et «morcela de arroz», une sorte de boudins… 
En même temps, ils faisaient brûler la peau de la carcasse avec une brosse à fil de fer pour éliminer les poils et enlevaient les ongles des pieds. Après, ils faisaient une fente dans l’abdomen et sortaient les tripes, mais les attachaient pour ne pas salir l’intérieur de l´animal. 
Les femmes lavaient les tripes pour faire des «morcelas» et des andouilles pendant que les hommes lavaient l’intérieur du cochon avec un pichet de vin. 
Ensuite, ils l’apportaient dans la cave où ils le suspendaient. 
Alors, arrivait l’heure du déjeuner…. d’habitude, le repas était «cozido à portuguesa» (une sorte de bouilli avec des viandes variées, de la charcuterie et des légumes). C’était un repas toujours très animé. 
Après le déjeuner, on revenait au travail, on enlevaient la peau de l’animal et on le dépeçait pour faire des côtelettes, des travers, des côtes, ,rôtis, filets et, selon les familles, le jambon que l’on mettait dans le saloir… 
Pendant qu’ils faisaient ça, ils grillaient des côtelettes, pour le gouter, avec du pain et un petit verre de vin… ils sortaient aussi un peu de viande du travers et ils faisaient les «melhelhas», faites avec de la viande coupée dans des lames très fines, dans une casserolle de terre cuite, pour une saveur exquise… on les servait au dîner. 
Au déjeuner, on mangeait un bouillon de poule et de la morue avec des pois chiche… 
Au dîner, on mangeait les «melhelhas» et le bouilli «à Portuguesa» 
Quelques desserts sont des recettes portugaises, comme le riz doux, pudim mandarin, beignets typiques parmi d’autres… 



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