Il y a plus de 30 ans, au petit village d’ Água das Casas ( à quelques kilomètres d’Abrantes), avec une population de plus au moins 150 habitants, on abattait environ 50 cochons le jour après noël. On le faisait en hiver pour ne pas gâcher la viande, en profitant des basses températures, vu qu’il n’y avait pas d’électricité.
Les hommes s’organisaient en deux groupes celui de la « filhó » (sorte de beignet) et celui du « castanha seca » (marron sec), ce qui avait à voir avec les goûters servis dans les caves ce jour-là.
Les hommes attrapaient et retenaient le cochon mains nues. Quelques cochons avaient plus de 150 kgs net; la viande était conservée dans des saloirs (coffres de bois pleins de sel) et la charcuterie dans l’huile d’olive, après avoir été séché au fumoir.
On faisait un très grand saucisson (avec l’estomac du cochon) qui pesait trois ou quatre kilos et conserver pendant 10/11 mois à l’époque de la cueillette des olives (septembre).
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